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Deux sœurs et un Coronavirus

Chapitre 3

Inceste
Parfois, les atterrissages sont brutaux. Celui-ci en faisait partie.Ouais, vous avez deviné: alors que les ondes de plaisir se retiraient lentement de mon corps, elles étaient remplacées par quelque chose que je pensais avoir chassé, mais qui n’avait en fait qu’été mis entre parenthèses par mon désir pour Émilie: la honte.
En quittant notre chambre pour aller prendre une douche, je pris conscience de cette évidence. Je venais de faire l’amour avec ma sœur. Oui, on aurait pu objecter qu’en réalité, nous étions restées en sous-vêtements et que nous nous étions contentées de nous masturber à travers nos culottes, et que donc d’une certaine manière, ça n’était pas vraiment du sexe, mais pour tout ce qui comptait, nous venions de nous mener mutuellement à un orgasme glorieux. Quelle que soit votre définition, ça s’appelle "baiser."
Il fallait que je me nettoie. Il fallait que me prenne une longue douche. Pas seulement parce que j’étais couverte de transpiration, mais parce que je me sentais sale à l’intérieur.
Ah, c’est sûr, je n’étais pas en position de prétendre que je n’avais pas été consentante. D’ailleurs, Émilie non plus n’avait rien montré d’autre que de l’enthousiasme pour nos ébats. Mais pour le dire simplement, je n’assumais pas. C’était fait, c’était indélébile : j’avais couché avec ma petite sœur. Je l’avais fait jouir, elle m’avait fait jouir. Or non seulement je n’avais avant aujourd’hui jamais eu la moindre attirance pour les filles, mais en plus, eh bien, c’était de l’inceste. Il y avait de quoi se sentir honteuse. Voire catastrophée.
Est-ce que le confinement du Coronavirus m’avait rendue folle ? L’ennui, la peur de mourir, ça m’avait fait dérailler ? Je veux dire, est-ce que j’étais réellement atteinte dans ma santé mentale ? Est-ce que j’allais me faire interner ? Est-ce que je venais de causer des dommages psychologiques irréparables à Émilie ? Est-ce que je l’avais souillée, elle que j’aimais plus que tout ? Est-ce que je venais, par mes actes, de détruire notre famille ? C’était l’angoisse. Pas loin de la panique. Autre question : pourquoi est-ce que je n’arrivais pas à ressentir du dégoût pour mes actes ? Comment expliquer que maintenant, après m’être calmée, je désirais Lili au moins autant qu’avant ? Est-ce que je venais de commettre la plus grosse bêtise de ma vie ? Dans ce cas, pourquoi une partie de moi se sentait aussi heureuse ? Est-ce que c’était une catastrophe ou une révélation ? Est-ce que j’étais monstrueuse ou amoureuse ?
— Amoureuse...
Rien que d’imaginer que j’étais peut-être en train de penser à ma sœur comme quelqu’un avec qui je pouvais potentiellement finir en couple, je rougissais, je me décomposais.
Pour ne rien arranger, en me déshabillant dans la salle de bain, je sentis au fond de mon vagin quelques échos de plaisir, traces de l’incroyable orgasme que je venais de connaître. Bien joué, Lili...Nue, je me précipitai sous le jet d’eau chaude. Il fallait que je m’isole, que je rassemble mes pensées. Je voulais aussi, probablement, me laver de mes péchés, effacer l’ineffaçable. Comme hantée, ça tournait en rond dans ma tête sans que je puisse trouver d’issue. J’avais l’impression d’être au fond du trou. J’avais envie de me tirer, mais pour aller où ? Tout le pays était en confinement...
Et puis la solution se présenta d’elle-même. C’est rigolo, la manière dont la vie louvoie, parfois. La porte de la cabine de douche s’ouvrit. C’était Émilie. Elle était nue et elle était venue me rejoindre, coller son corps contre le mien sous le jet d’eau brûlante.Lorsque je sentis sa peau toucher la mienne, tous mes scrupules s’évanouirent. C’était de cela et de rien d’autre que j’avais envie. Elle me prit dans ses bras et, sans dire un mot, m’embrassa à nouveau, et je fus incapable de formuler la moindre objection. Je serrais ma petite sœur dans mes bras, je sentais les pointes de ses seins piquer les miennes, nos bouches étaient réunies en un baiser incestueux, et c’était exactement ce que je souhaitais.
— Lili... dis-je.
Elle me fit taire d’un geste, me sourit, et se pencha contre ma poitrine, déposant un bisou sur mon sein droit. Puis un deuxième. Puis un troisième. Chair de poule. Émilie n’était qu’au début de son projet. Sa langue sortie, celle-ci esquissa des cercles autour du téton, qui, ravi de recevoir un tel traitement, se dressa pour l’accueillir. Un soupir jaillit de ma gorge. Lorsqu’elle se mit à suçoter la pointe érigée, celui-ci se changea en cri surpris, puis en un râle d’aise.
— Ça faisait longtemps que je rêvais de te faire ça, me dit-elle.
Ah bon ? Ma sœur fantasmait sur moi ? Première nouvelle. Clairement, il fallait qu’on cause... D’ailleurs, il y avait d’autres questions qui me venaient à l’esprit: où ma sœur avait-elle appris à si bien sucer des seins ? La tendresse de son geste, l’insistance de sa bouche autour de cette région si sensible de mon corps, faisaient grimper le plaisir de manière irrésistible. Sans me laisser de répit, elle poursuivit son si agréable traitement buccal, tout en se mettant à caresser l’autre téton d’une de ses mains, et à empoigner mon cul avec l’autre.J’étais à sa merci. C’était tellement bon... Alors qu’elle poursuivait sa triple caresse, je ne pouvais qu’approuver en ahanant. Mes lèvres palpitaient, mes mains tremblaient. L’eau de la douche n’était plus la seule à couler le long de mes jambes.
— Lili... dis-je encore.— Agathe... murmura-t-elle lorsqu’à mon tour je m’occupai de sa poitrine avec gourmandise, goûtant à un sein, puis à l’autre, les gobant, les énervant, les malaxant.
Pressée de retrouver sa bouche, j’en repris possession et me mis à la caresser là où je le pouvais. L’étroitesse de la cabine de douche nous forçait à nous serrer l’une contre l’autre, les ventres glissaient contre les ventres, les jambes coulissaient contre les jambes, les seins s’écrasaient contre les seins, les mains, les lèvres se posaient absolument partout. On rigolait énormément aussi, entre deux bouche-à-bouche. Au cas où j’avais été en souci, j’étais rassurée: ma complicité avec ma sœur était intacte. Sauf qu’aux liens familiaux et affectifs qui nous unissaient déjà s’ajoutait à présent une connivence physique, sexuelle. Nous étions toujours les mêmes filles, Émilie et Agathe, deux sœurs qui s’adoraient, mais désormais, il y avait quelque chose de supplémentaire qui nous unissait.
— Il faut qu’on se parle, non ? me dit Lili en fermant l’eau.
Elle bondit hors de la douche et saisit une serviette pour me sécher, enveloppant mon corps et tâtant la marchandise au passage. J’en fis de même avec elle, ce qui nous mena vite au fou rire.Pourtant, derrière mon comportement débridé, j’évitais son regard. En fait, je n’avais aucune envie d’avoir cette conversation. Ce fut elle qui dut me ramener à la réalité:
— Agathe, c’est pas grave, me dit-elle en me touchant l’épaule. "Ce qu’on a fait, ça n’est pas la fin du monde, je t’assure."
Je n’étais pas sûre de partager son analyse de la situation. Tant qu’on se touchait et qu’on s’embrassait, tout allait bien, mais dès que j’avais deux minutes pour réfléchir, je recommençais à broyer du noir: "Je crois qu’on déconne un peu, Lili. Et puis... qu’est-ce qu’on va bien pouvoir raconter à Maman ?"Il faut comprendre qu’une des raisons pour lesquelles je disais ça, c’est que nous étions nues, tout près l’une de l’autre dans notre salle d’eau minuscule, et que la vue de son corps m’excitait énormément. Me résoudre à lui parler plutôt que l’embrasser, cela me réclamait un effort de volonté. C’est dire à quel point je me sentais détraquée, si mes relations avec ma sœur avaient pu être chamboulées à ce point là par le virus.
— Plus rien n’est normal, t’as pas remarqué ? dit-elle. "Peut-être que les anciennes règles ne valent plus rien. Peut-être que le confinement nous a permis de nous voir telles que nous sommes. Et puis personne n’en saura rien, tu sais... Ça, c’est réel, Agathe", dit-elle en prenant ma main sur son sein nu. "C’est tout ce qui compte. Le reste, c’est des conneries. On aura bien le temps de s’en occuper quand la quarantaine sera terminée, non ?"
À ces mots, mon cœur fit une cabriole et je me précipitai pour l’embrasser. Cette fois, ce n’était plus le baiser de deux folles furieuses malades d’ennui et de sexe. Ce n’était pas non plus le bisou convenable de deux sœurs. D’une certaine manière, c’était le meilleur des deux mondes : l’expression d’un amour sororal immense et sincère, qui s’exprimait désormais par une irrésistible attirance sexuelle.
Un sourire nous unit lorsque nos langues se quittèrent. "Il faut quand même que tu m’expliques pourquoi tu as dit que tu rêvais de me lécher les seins depuis longtemps" lui dis-je en riant. Elle dut voir que j’étais plus préoccupée que je le paraissais.
— Quoi ? Tu n’as pas de fantasmes, toi ? Bon. Et bien moi, je fantasmais sur toi et ta très jolie poitrine. Ça ne veut pas dire que j’aurais forcément essayé de le réaliser !
Je fronçai les sourcils, le temps d’encaisser cette révélation. Mais Émilie ne m’accorda pas le droit de me morfondre :
— Oh, tu ne vas quand même pas me reprocher d’avoir des fantasmes après tout ce qu’on a fait ensemble, si ? Et avant tout ce qu’on va encore faire...
En me jetant une œillade pleine de promesses, elle prit ma main dans la sienne et m’emmena dans la chambre à coucher. "J’ai très envie de faire l’amour avec toi, Agathe" dit-elle, une étincelle friponne dans chaque pupille. En riant, on se retrouva toutes les deux sur notre lit, étreignant nos corps nus, avec énormément de joie et un besoin fou d’ajouter un chapitre à notre histoire de cul.
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