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Un job d'appoint

Chapitre 6

Une douce matinée

Hétéro
Ouf... c’est le week-end.
C’est mon premier week-end « seule » : Hugo et Marc sont partis à un salon « santé et bien-être » à Nice. Deux jours, ça va être calme. Seul Benoit est resté étudier et ce n’est pas le plus exigeant : petit-déjeuner / déjeuner / dîner, c’est tout ce qu’il m’a demandé. Par moments, je le plains. À son âge, le week-end, je sortais avec des copains, j’allais en boîte... ça ne m’a pas empêchée de réussir mes études...
— Bon, c’est vrai que lui vise plus haut. » me dis-je en sortant de la douche. « Mais il devrait apprendre à se détendre un peu quand même.
Tout en m’essorant les cheveux, je me demande quels peuvent être ses hobbies. Ma curiosité m’incite à aller fouiller sa chambre quand il sera en cours. Ma raison me l’interdit formellement : je ne serais pas ravie que quelqu’un vienne fouiller ma chambre pour savoir ce que j’y cache. Je me mets à rire en imaginant Hugo ou Alexandre tomber sur mon jouet « extraordinaire ». Je suis certaine qu’Hugo serait ravi de s’en servir sur moi... Quant à Alexandre... je suis sûre qu’il aurait honte d’imaginer ce que je fais avec... pire, je risquerais de détruire le peu d’estime qu’il lui reste de moi depuis la cuisine.
Tout en me dandinant sur de la musique disco sortant de mon MP3, je me regarde dans le miroir. Depuis mon arrivée, mon corps s’est raffermi et un peu musclé. Même si je mange bien, je n’ai pas pris de poids... ni perdu d’ailleurs. J’attrape mon lait hydratant et m’assieds sur le bord de mon lit.
Je me déleste de ma serviette et commence à me passer du lait sur les jambes. La fraicheur du lait me fait du bien. C’est vrai que l’eau est un peu moins calcaire ici, mais ma peau reste toujours un peu sèche. Mes mains montent et descendent le long de mes jambes, me rappelant celles d’Hugo, la semaine précédente. Je soupire de plaisir en y repensant. Je m’allonge sur le lit et me mets quelques gouttes de lait sur la poitrine. Mes mains glissent avec sensualité sur ma peau, déclenchent de délicieux frissons et m’arrachent des soupirs de plaisir. Je ferme les yeux.
L’excitation m’envahit. Je m’agenouille sur mon lit, les cuisses écartées. Mes mains glissent maintenant entre mes cuisses, caressant mes grandes lèvres avec douceur. Les yeux fermés, je me laisse aller à mon plaisir solitaire. Mes doigts caressent mes petites lèvres humides. Derrière mes paupières closes, je devine une silhouette qui semble me regarder. Toujours à mon plaisir, je laisse échapper un gémissement et demande tout haut, presque malgré moi.
— Aimez-vous ce que vous voyez ?— Oh oui. Vous êtes si sexy...
Je sursaute et ouvre les yeux, en basculant sur le lit. Je vois Alexandre me dévisager avec des yeux ronds et rougir violemment avant de se tourner.
— Vous... devriez... vous ouvrir... couvrir ! Vous devriez vous couvrir.
Sous le choc, j’attrape ma serviette tombée au sol d’une main tremblante et m’en enveloppe. Depuis quand était-il là ? Pourquoi ne l’ai-je pas remarqué plus tôt ?
— Vous ne devriez pas laisser votre porte ouverte. » dit-il en s’engageant dans ma chambre.
Eberluée, je bredouille des excuses et me lève. Nous ne nous sommes plus retrouvés dans la même pièce, depuis l’incident de la cuisine. Et j’essayais par tous les moyens d’éviter d’avoir à faire à lui. Un face à face nous aurait mis, tous les deux, mal à l’aise. Mais là, il ne pouvait pas tomber plus mal. Je n’ose même pas imaginer ce qu’il pense de moi maintenant.
— Hmm... avez-vous besoin de quelque chose ? » hasardé-je.
J’ai aussitôt ma réponse en voyant le carton qu’il porte. Le colis a été déposé par un transporteur ce matin. Je me souviens que mon patron de la maison d’édition m’a prévenue d’un arrivage d’une série de mangas à traduire. Je demande à Alexandre de le poser sur le tabouret.
— Merci, Alexandre. C’est gentil.
Pourquoi le remerciais-je ? De m’avoir remonté le colis ? Ou d’avoir admis que mon exhibition involontaire lui avait plu ? Je me mordille la lèvre en pensant à la seconde possibilité. Est-ce que je lui plais ? Est-ce qu’il me trouve vraiment sexy ? Ou bien est-ce qu’il aime jouer les voyeurs ? Un lourd silence s’abat sur nous tandis que je me suis perdue dans mes pensées. Alexandre se racle la gorge.
— Vous feriez mieux de fermer vos portes.— Je sais. » dis-je, appuyée contre le montant de mon lit, un genou plié dépassant de la serviette. « Mais une fois, chez une amie, j’ai glissé en sortant de la baignoire. Je me suis fait une entorse grave du genou. Je ne pouvais pas me relever toute seule. Quand les pompiers sont arrivés, ils ont dû démonter la porte de la salle de bain, car je la bloquais. Depuis, j’ai peur que ça recommence.— Je vois. » dit Alexandre en hochant la tête. « Je comprends.
Une question me brûle les lèvres. Prenant mon courage à deux mains, je m’approche de lui. Ma poitrine frôle son bras tandis que je me hisse sur la pointe des pieds pour lui murmurer ma question à l’oreille.
— Vous me trouvez vraiment sexy, Alexandre ?
Pourquoi son avis m’importe-t-il autant ?

Il déglutit péniblement.
— Terriblement sexy. » avoue-t-il dans un souffle.
Son aveu me fait vraiment plaisir. Toujours sur la pointe des pieds, je fais glisser mes lèvres sur le lobe de son oreille, le long de sa mâchoire. Sa peau est douce, fraîchement rasée. Mes lèvres continuent leur course jusqu’aux siennes, qu’il garde désespérément closes. Mais je ne renonce pas. Mes lèvres glissent sur sa gorge, tandis que mes doigts s’affairent sur les boutons de sa chemise. Je sens son corps se raidir quand, passée derrière lui, je lui dégage délicatement les épaules de sa chemise. Sa peau frémit sous mes doigts. La mienne se souvient de ses mains sur lui et appelle de nouveau ses caresses.
— Je... je ne suis pas comme Monsieur Hugo, Marion.
Je me recule brusquement, effarée. Mes lèvres se mettent à trembler.
— Non... ne me dites pas... que... vous... êtes... gay !
Il se retourne tout aussi brusquement au point de heurter mon lit et d’y tomber à la renverse. Il se redresse rapidement et me regarde profondément choqué.
— Pardon ? Mais non, sûrement pas ! » répond-il, probablement vexé. « C’est juste que... enfin... » il pousse un profond soupir. « Monsieur Hugo est plutôt dominateur, non ?— Oui, en effet. » réponds-je honnêtement.— Je ne suis pas comme ça... Je suis... comment dire...— Plutôt soumis ? » lui demandé-je alors, en me mettant face à lui.— Oui... et peu de femmes semblent apprécier. » termine-t-il en tournant la tête.
Pourquoi semble-t-il honteux d’aimer se soumettre aux désirs des femmes ? Peut-être que pour lui il s’agissait d’un signe de faiblesse incompatible avec son sexe masculin ? Que cela remettait sa virilité en cause ?
Je m’approche un peu plus de lui, au point d’être presque à califourchon sur ses genoux.
— Ça n’enlève rien au plaisir que vous m’avez donné. » lui dis-je, laissant tomber ma serviette. « J’ai envie de le ressentir encore. » continué-je en grimpant sur le lit, jusqu’à me retrouver dressée contre son torse, son visage entre mes seins. « Je veux encore vous sentir en moi.
Mes mains lui prennent la tête pour relever son visage vers moi. Ses lèvres fines attirent les miennes, et cette fois, cèdent le passage à ma langue. J’explore sa bouche de ma langue, caressant la sienne. Mon corps ondule contre le sien. Je prends ses mains pour les poser sur mes fesses.
— Je n’en peux plus d’attendre vos mains.
Je sens ses doigts s’enfoncer délicatement dans ma chair, me caresser les fesses, remonter le long de mon dos.
J’ai gagné !
Posant alors les mains sur sa poitrine, je le repousse, le forçant à s’allonger sur le matelas. Je me glisse un peu plus haut sur son bassin jusqu’à sentir son sexe gonflé contre le mien. Un sourire de satisfaction se dessine sur mes lèvres tandis que mon bassin ondule sur le sien. Je gémis à chaque fois que sa bosse appuie sur mon clitoris.
— Ooh, Marion... » lâche-t-il enfin. « J’essaie de ne plus penser à vous. Mais je n’y arrive pas.
Il y a tellement de choses qui me traversent l’esprit à ce moment-là, tout ce que je voudrais lui faire ou qu’il me fasse. Mais peut-être est-ce trop tôt ? Pour le moment, je me contente d’écarter les pans, sa chemise pour lui lécher la peau. Ma langue parcourt des lignes imaginaires le long de son cou, de sa gorge, de ses pectoraux finement dessinés et s’attarde malicieusement sur son téton, qui se dresse. Il gémit, sans doute surpris que je m’attarde sur cette zone. Quel dommage que beaucoup de femmes oublient que les hommes ont aussi des zones érogènes. Ma langue titille doucement son téton droit tandis que mes doigts dessinent de petits cercles sur le gauche. Ses soupirs ne font que m’exciter.
Quel plaisir de gérer la situation.
Je me redresse lentement pour le regarder. Il me sourit enfin. Je glisse à nouveau sur ses cuisses pour défaire la ceinture de son pantalon et chercher dans son caleçon l’objet de mon désir.
Il se dresse fièrement devant mes yeux. Je descends du lit, finissant de lui enlever son pantalon. Je me glisse entre ses jambes toniques et finement musclées. Admirant son corps, je suis surprise de voir son entrejambe épilé. N’y tenant plus, je glisse ma langue sur ses testicules. Sa peau est douce sous ma langue. Je l’entends gémir sous mes doux assauts. Mes lèvres déposent de légers baisers sur chaque recoin de sa peau. Je l’entends pousser un râle de plaisir lorsque mes lèvres aspirent son gland. Il ne la remplit pas autant que celles d’Hugo, mais elle me satisfait ainsi.
Je sens ses doigts me caresser la tête alors que je poursuis mes va-et-vient. Une de mes mains attrape son sexe alors que mes lèvres descendent maintenant le long de sa hampe jusqu’à ses testicules gonflés. Je mordille doucement la peau, avant d’en aspirer une. Il lâche un cri de surprise : apparemment, c’est la première fois qu’on lui fait cette caresse. Ma bouche passe d’un testicule à l’autre, tandis que ma main le branle lentement, exerçant des pressions alternées. J’imagine ma posture obscène au possible : à genoux, en train de sucer mon supérieur.
Mais j’ai envie de plus.
Je rampe lentement, en frottant mon corps contre le sien, mon sexe contre le sien. Le sentir glisser lentement contre mes lèvres est exquis. Je baisse les yeux vers Alexandre en souriant, qui me sourit aussi. Je soulève doucement mon bassin. Son gland caresse mes lèvres trempées de désir.
— Vos mains.
Alexandre me tend les mains. Je les lui prends et les pose sur mon bassin.
— Quand vous voulez...
Je finis à peine ma phrase qu’il appuie sur mes hanches pour m’empaler sur lui. Je gémis en le sentant entrer en moi avec une telle douceur, une telle lenteur. C’est délicieux.
— Aaaaaaahhhh... » laissé-je échapper.
Il est complètement entré en moi. Mes lèvres frottent autour de sa hampe, de sa peau douce. Je lui prends une main pour poser ses doigts sur mon clitoris. Ses doigts m’écartent un peu plus les lèvres pour accéder à l’un de sésames de mon plaisir. Il décrit de petits cercles autour de ce petit bout de chair si sensible. Mon corps se cambre sous cette caresse. Je prends son autre main pour qu’il saisisse mon sein, qu’il malaxe.
Ses doigts saisissent mon clito et le frottent par de petits mouvements rapides. C’est comme si mon corps était traversé par une décharge électrique. Je suis dans ma chambre. Nous sommes seuls. Je ne retiens pas mes cris de plaisir.
Mon corps se met à onduler lentement sur Alexandre, bougeant son sexe dans le mien, stimulant mes parois hypersensibles. À mes cris se mêlent ses gémissements.
— Oooh, Marion... Marion...
Son corps se tend sous le mien. Son sexe s’enfonce encore plus, m’arrachant un cri. Je me penche en avant pour prendre appui sur mes mains de chaque côté de la tête d’Alexandre. Mon regard plonge dans ses yeux noisette, emplis de douceur et de désir. Mes lèvres s’emparent des siennes tandis que mon bassin entame de lents et profonds va-et-vient autour de son sexe tendu. Nos gémissements emplissent la chambre.
Mes muscles se contractent délicieusement autour de sa verge. Mes mouvements s’accélèrent. Nos respirations sont saccadées. La pression augmente douloureusement dans mon bas-ventre. Mes va-et-vient s’intensifient, plus forts, plus profonds. Les mains d’Alexandre se crispent, l’une pinçant douloureusement mon sein, l’autre mon clitoris. Une onde de plaisir déferle sur moi alors que nous jouissons ensemble. Mon corps se cambre sur lui tandis que ma gorge laisse échapper un cri qui se mêle à celui, rauque, de mon partenaire.
Je sens les spasmes de son sexe qui lâche son jus par jets puissants. Je gémis en les sentant me remplir. Je m’écroule brusquement contre sa poitrine. Il m’enlace avec douceur en soupirant. Je m’enivre de son parfum, un subtil mélange de thé vert et d’odeur masculine. Je ferme les yeux tandis qu’il me fait rouler sur le lit. D’un geste précis, il rabat la couette sur nous.
Je soupire de bien-être à mon tour, dans ce doux cocon qu’il vient de créer.
— Tu as vraiment aimé ? » me demande Alexandre, avec hésitation ?— Je n’ai pas aimé. » lui demandé-je en glissant ma cuisse sur la sienne, ravie de l’entendre me tutoyer. « J’ai adoré. Et toi ?
Je l’entends pousser un soupir de soulagement. Je lui caresse légèrement la poitrine, taquinant tout aussi légèrement ses tétons. Ses doigts se glissent dans mes cheveux emmêlés, les caressant avec tendresse.
— J’ai l’impression que c’est la première fois qu’une femme prend autant de soin à mon plaisir. C’est... comme si tu avais fait passer le mien en premier.
Je prends un instant pour réfléchir. Je secoue la tête.
— Non, je ne pense pas. Ça a été très excitant de te voir réagir comme tu l’as fait. C’est... la première fois que je fais ça.— Pour une première fois... » dit-il avec son sourire à faire fondre un iceberg. « Ça ne se voyait pas. Mais merci.
Goûtant ce moment de félicité, je profite pleinement de son étreinte.
Derrière la porte
Il n’a pas perdu une miette du spectacle qu’ils lui avaient offert. Le changement de comportement de Marion l’a surpris : si soumise avec Hugo, si maîtresse de la situation avec Alexandre. Comment faisait-elle pour passer de l’un à l’autre tout en se satisfaisant ?
Que voudrait-il d’elle ? Lui ?
La soumettre à tous ses fantasmes ? Qu’elle l’éduque ?
Secouant la tête, il se hâte de retourner dans sa chambre pour soulager son entrejambe douloureux d’excitation, devant la vidéo qu’il vient de faire.
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